Le “terrible two” est une phase que beaucoup d’enfants traversent entre l’âge de deux et trois ans. Cette période peut être difficile à gérer pour les parents, car les enfants commencent à s’affirmer et manifestent souvent une forte opposition envers les adultes.
Dans cet article, nous vous proposons 5 astuces pour mieux comprendre et gérer les crises du terrible two chez les enfants.
1. Comprendre les raisons de la phase d’opposition
Pendant le terrible two, l’enfant traverse plusieurs changements importants dans sa vie, tels que l’acquisition de la propreté, l’entrée à l’école maternelle ou l’arrivée d’un nouveau membre dans la famille. Ces événements précipitent l’autonomisation de l’enfant, qui commence ainsi à s’opposer à ses parents pour affirmer son identité et ses désirs.
Les manifestations oppositionnelles
- L’opposition verbale : L’enfant exprime fréquemment des “non” catégoriques face aux demandes ou propositions des parents.
- L’opposition physique : L’enfant peut se montrer récalcitrant lorsqu’il s’agit de réaliser certaines activités ou gestes quotidiens (habillage, repas, etc.).
- Les crises de colère : L’enfant peut piquer des colères intenses lorsqu’il ne parvient pas à obtenir ce qu’il souhaite.
2. Instaurer un cadre sécurisant et bienveillant
Pour gérer les crises du terrible two, il est essentiel de mettre en place un environnement sécurisant et bienveillant pour l’enfant. Cela passe notamment par la communication et la pose de limites claires.
La communication
- Exprimer ses émotions : Encouragez votre enfant à exprimer ce qu’il ressent, sans jugement ni critique.
- Reformuler avec empathie : Montrez à votre enfant que vous comprenez sa frustration en reformulant avec empathie ce qu’il exprime.
Les limites
- Etablir des règles : Mettez en place des règles simples et cohérentes, adaptées à l’âge de votre enfant.
- Rester ferme : Ne cédez pas à toutes les demandes de votre enfant, même s’il se montre insistant ou colérique.
3. Gérer les crises de colère avec patience et calme
Les crises de colère sont fréquentes durant le terrible two, mais il est important de rester patient et calme lorsqu’elles surviennent. Voici quelques conseils pour gérer ces situations délicates :
- Prenez une pause pour respirer profondément et éviter de réagir sous le coup de l’émotion.
- Parlez calmement à votre enfant, sans crier ni hausser le ton.
- Rassurez-le en lui disant que vous êtes là pour l’aider et le soutenir.
4. Encourager l’autonomie de l’enfant
L’une des clés pour gérer les crises du terrible two est d’encourager l’autonomie de votre enfant. En effet, l’enfant exprime souvent son opposition pour affirmer son indépendance et ses compétences. Voici quelques conseils pour favoriser le développement de son autonomie :
- Proposez-lui des choix adaptés à son âge (par exemple, entre deux vêtements ou deux activités).
- Laissez-le réaliser certaines tâches quotidiennes par lui-même, même si cela prend plus de temps.
- Encouragez-le lorsqu’il réussit et valorisez ses efforts plutôt que ses résultats.
5. Trouver du soutien auprès d’autres parents
Enfin, il est important de ne pas rester seul face aux difficultés rencontrées durant le terrible two. N’hésitez pas à échanger avec d’autres parents, qui traversent peut-être la même phase avec leur enfant. Vous pourrez ainsi partager vos expériences, vos astuces et trouver du soutien mutuel.
Rejoindre un groupe de discussion
- Participez à des groupes de discussion en ligne ou sur les réseaux sociaux, dédiés aux parents d’enfants en bas âge.
- Assistez à des rencontres entre parents organisées dans votre quartier ou votre ville.
Consulter un professionnel
- Si les crises du terrible two deviennent trop difficiles à gérer, n’hésitez pas à consulter un psychologue ou un pédiatre pour obtenir des conseils adaptés à votre situation.
En conclusion, la gestion des crises du terrible two chez les enfants peut être facilitée par une meilleure compréhension de cette phase d’opposition et l’adoption de stratégies bienveillantes et cohérentes.
N’oubliez pas que chaque enfant est unique et que cette période difficile finira par passer.
